Merlin de Kaamelott

Personnage secondaire de la série humoristique et dramatique française, Kamelott. Merlin est l’«enchanteur de Bretagne, grand vainqueur de la Belette de Winchester, concepteur de la potion de guérison des ongles incarnés, auteur du parchemin Le Druidisme expliqué aux personnes âgées (…)». 

Merlin et Elias de Kelliwic’h

Il perd sa place d’enchanteur officiel de Kaamelott au livre V, lorsqu’il sera remplacé progressivement par Élias de Kelliwic’h, dit «le Fourbe», est un enchanteur puissant et craint. Grand Enchanteur du Nord, commandeur des loups de Calédonie, il est aussi pourfendeur du dragon des neiges.

Merlin, las d’être mal considéré, quitte Kaamelott pour aller rejoindre le clan autonome de Perceval et Karadoc, les Semi-croustillants. En effet, il peut rejeter toute notion de confort ou de prestige afin de rechercher la solitude dans une vie sauvage (L’Enchanteur).

Il se décrit ainsi

« Ah ben j’suis mi-démon, moi, les démons c’est pas foutu pareil. D’ailleurs, dans le calendrier démonique je vais bientôt avoir sept ans. J’aurai le droit d’avoir une mogriave. […] Une mogriave ? C’est comme un petit chien, mais hyper vilain ». (Kaamelott, Livre II, Merlin l’archaïque).

Merlin est censé avoir 884 ans et demi, puisque le magicien est fils d’un démon et d’une pucelle, bien que d’après Arthur :

« C’est vrai ce qu’on dit, vous êtes le fils d’un démon et d’une pucelle ? […] Vous avez plus pris de la pucelle ». (Livre I, Les Défis de Merlin).

Il n’est pas doué en Magie et ses tours se terminent généralement en catastrophe. Il rate la plupart de ses sorts, ou n’en contrôle pas les effets, et lorsqu’il y arrive, c’est plus par hasard.

Il est ainsi considéré comme « un nul » par le roi Arthur, et Elias de Kelliwic’h, qui participera à la demande du roi à la défense du royaume en travaillant avec Merlin (Livre III).

Arthur à Guenièvre, à propos de Merlin :

« Merlin, i’sait déjà pas monter des blancs en neige, alors préparer une potion de polymorphie… Permettez-moi d’avoir des doutes ». (Livre I, Polymorphe)

Arthur dira même à Perceval, à propos de Merlin :

« Au bout d’un moment, il est vraiment druide, c’mec-là, ou ça fait quinze ans qu’il me prend pour un con ? » (Livre I, L’Imposteur)

Merlin parvient cependant à concevoir des potions ou procédés, comme la conservation d’abricots pendant 3 ans, la réduction du temps de dessalage des filets de morue…

Roi Arthur et Merlin

Une fois, il a sauvé la vie d’Arthur qui s’était fait trancher la carotide au combat. Pour cela, il a adapté sa recette d’onguent cicatrisant aux fruits de saison, en remplaçant les cerises par des châtaignes, malgré les doutes émis par la fée Morgane.

Il est selon ses dires capable de se transformer en toutes sortes d’êtres vivants comme en chat, en araignée, ou en Jules César (Polymorphie) mais pas en corbeau.

Il peut lancer avec succès un sort de rage, mais avec peut être trop de succès : tous les combattants se sont alors rués sur la cellule de commandement, amenant Arthur à dire que, contrairement à leurs soldats, les commandants «[se sont] fait défoncer [leurs] mouilles». (Le Sort de rage, Livre I).

Il n’est cependant pas capable de faire des crêpes selon Élias de Kelliwic’h. (Les Plaques de dissimulation, Livre IV). En tant que fils de démon, il surprend par sa méconnaissance totale de Démonologie.

Il participe à toutes les fêtes druidiques, sauf à celle du Rassemblement du Corbeau, car d’une part «c’est sans alcool», et d’autre part les enchanteurs doivent durant cette fête, improviser des blagues, domaine dans lequel Merlin est «une vraie bille […], capable de plomber l’ambiance en trente secondes».

À partir du Livre V, Merlin quitte Kaamelott, excédé par Élias et l’ingratitude d’Arthur et de tous les «peigne-zizi» de Kaamelott. Il devient par un concours de circonstances l’enchanteur du clan de Perceval et Karadoc, basé à la taverne.

On apprend également qu’avec «un toit sur la tête, la quasi-totalité de ses pouvoirs magiques sont annulés» et qu’il n’est à l’aise que dans la forêt (La Démission).

Merlin affirme être un vrai druide, mais qu’on l’a forcé à être magicien, car il est capable de comprendre la signification des cris de loup avec lesquels il a une relation particulière (Merlin et les loups). Il est en règle générale proche de la nature et des animaux, notamment pour les soigner.

Polyvalent, il ne l’est cependant pas pour les chevaux (L’Imposteur). Soit dit en passant, ses remèdes «de bonnes femmes» et ses recettes de cuisine fonctionnent de façon surprenante, prouvant par là qu’il est bien adapté à une vie rurale et domestique, plutôt qu’au rôle d’enchanteur à la cour du roi.

Or, malgré son aspect farfelu et ses pouvoirs magiques douteux, il est le protecteur d’Arthur. Il est celui qui l’a guidé vers Excalibur et l’a protégé de Pendragon en lui trouvant un père adoptif, Anton. Avec la Dame du Lac, Merlin est celui qui lui a révélé sa nature et son destin.

Il a attribué à Arthur le surnom de «Sanglier de Cornouailles» pour «faire légende», surnom repris par le Père Blaise et une grande partie du monde connu pendant des années sans qu’Arthur ne soit au courant.

Le choix de ce surnom ne plaît pas à Arthur, un dispute est survenue entre lui et Merlin, qu’il a fait puérilement surnommer pour le ridiculiser « Coco l’Asticot » (Le sanglier de Cornouailles).

Merlin a un penchant pour la boisson, mais cela ne se manifeste que rarement, mais bien visible dans le Livre VI. D’ailleurs, dans le dernier épisode du Livre VI (Dies iræ), on le voit s’enfuir avec le père Blaise.

Épisodes :

  • Les Défis de Merlin, Livre I.
  • L’Invincible, Livre II.
  • La Blessure mortelle, Livre I.
  • Le Sort de rage, Livre I.
  • Les Plaques de dissimulation, Livre IV.
  • L’Enchanteur, Livre IV.

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